Cela me rappelle la réaction méchante et bête d’une caissière qui m’a dit en fixant mon petit : « J’imagine que vous auriez aimé le savoir avant qu’il ne vienne au monde…Vous savez, ils font des tests qui permettent de détecter ça, de nos jours » m’a-t-elle murmuré.
Ma réaction était aussi adroite que sa réaction, j’ai été prise par une grande colère, mais j’ai choisi de lui répondre ironiquement avec un sourire : « C’est bien vrai ça! C’est tellement plus difficile de s’en débarrasser une fois qu’ils sont sortis. Croyez-moi, j’ai tout essayé! »
Vous pouvez imaginer ma joie quand je l’ai vue la bouche ouverte, ne sachant quoi répondre en prenant conscience de sa bêtise.
« C’est comme si vous me disiez que j’aurais dû le tuer dans mon ventre pendant qu’il était encore temps. Et bien je vais vous dire une chose : Nous savions dès de le début ce qui nous attendait. Je l’ai quand même mis au monde en tant que MON FILS et rien que cela. Et jusqu’à aujourd’hui je ne laisserai jamais quelqu’un lui faire du mal. »
Les gens voient l’anomalie de l’enfant avant l’enfant lui-même, peu être par inconscience ou par maladresse, et on a tendance à penser qu’avoir un enfant trisomique est un malheur, les gens doivent être bien sensibilisés à ces cas pour qu’ils évitent de blesser les autres et que ces personnes peuvent vivre normalement et devraient exister en tant que mon petit, et pas en tant que trisomiques.
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