Un couple forcé de passer le premier Noël séparé depuis 69 ans. Quelles en sont les raisons?
Audrey et Herbert Goodine sont deux retraités âgés respectivement de 89 et 91 ans et sont dévoués l’un à l’autre. Mariés depuis 69 ans, ils se vouent l’un à l’autre un amour tendre et romantique dans une résidence pour personnes âgées au Nouveau-Brunswick au Canada. Malheureusement, Herbert souffre depuis quelques années de démence et son état de santé se détériore de plus en plus, une chose dont les médecins n’ont pas tardé à s’apercevoir, et les autorités médicales ont rapidement pris des mesures en conséquence.
C’est ainsi qu’elles prirent la décision de transférer Herbert dans une autre résidence spécialisée où il pourrait bénéficier de soins médicaux et d’un accompagnement personnalisé mieux adaptés à sa condition.
Lorsque lui, épouse et leur famille ont été informés de cette décision des autorités canadiennes, ils furent dévastés.
En effet, comme la situation d’Herbert nécessitait des soins de niveau 3 et que leur résidence actuelle ne fournissait que des soins de niveau 2, il aurait été illégal au regard de la loi canadienne qu’Herbert reste aux côtés de sa femme.
Il s'est donc préparé pour son départ, qui devait avoir lieu peu avant Noël, non sans avoir tenté tout ce dont il était capable pour rester auprès de sa chère femme. Avant de la quitter pour rejoindre sa nouvelle résidence, Herbert lui a fait des adieux émouvants et et l'a embrassée une dernière fois.
Une telle relation entre deux personnes qui ont grandi à une époque où l’on réparait les choses et où on en prenait soin plutôt que de s’en débarrasser est un exemple à suivre pour les jeunes générations.
Peut-être que de tels exemples d’histoires d’amour fortes et à l’épreuve du temps en feront réfléchir quelques-uns et empêcheront des désastres.
Chaque année 250 000 mariages sont célébrés en France pendant que 120 000 décisions de divorce sont prononcées.
À l’instar du marché du mariage, celui du divorce suscite de nombreuses convoitises. De multiples professions (avocat, magistrat, notaire, psychologue, coach) gravitent autour de ce véritable phénomène de société. Ce qui était hier réprouvé par la Justice et par la morale est aujourd’hui banalisé, généralisé, voire encouragé.
Le plus troublant n’est pas l’ampleur du phénomène lui-même mais la gestion qui en est faite par nos pouvoirs publics et les conséquences qui en résultent : délais de procédure inadmissibles, injustices notoires, destructions familiales, suicides, ruines et déchéances. Chaque jour qui passe, les médias relatent des drames familiaux liés aux mésententes des époux.
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